Le Maine : paisible et champêtre
Si vous avez suivi nos tribulations au Québec, vous nous avez quittés juste à la frontière du Nouveau Brunswick à Houlton, départ de la route I 95. Notre voiture a été inspectée sommairement, nous avons laissé nos portraits et nos empreintes, et un dossier a été ouvert à notre nom, qui attendra le signalement de notre sortie du territoire américain pour être refermé.
Nous voici donc dans le Maine, certes pas aussi célèbre que le Texas ou la Californie, mais quand même bien connu de toutes celles et ceux qui se sont délectés des écrits de John Irving ou de Douglas Kennedy, y compris dans son dernier roman "Quitter le Monde", dans lequel Bangor est citée.
Première petite ville endormie, Bangor, au sortir de kilomètres à travers
un paysage de forêts et de lacs.
Les paysages du Maine intérieur : essentiellement une campagne douce, des forêts
et une kyrielle de petits lacs et d'étangs. C'est un pays rural de chasseurs et de pêcheurs.
En bordure de route, une exposition de maisons témoin ouvertes au public.
Comme souvent en Amérique, il suffit simplement de demander à visiter
et on vous dit oui.
Les constructions ne sont pas faites pour durer des générations. L'Amérique a été découverte en 1492 et pourtant on ne trouve pas comme en Europe de très vieilles constructions, à part les mesas des indiens Hoppi en Arizona. Si Louis XIV avait voulu construire un château de Versailles sur le site de Manhattan, par exemple, il y serait peut-être encore, mais dans le "Nouveau monde", on a d'abord construit en bois.
Blurp ! C'est plein de rideaux froufroutants et de canapés bedonnants !
Mais bon, en France on a bien nos intérieurs marocains en souvenir de nos vacances
à Marrakech, n'est-ce pas ?
L'animal totem du coin, à mesure qu'on s'éloigne des caribous et des cerfs :
le homard ! (Lobster) Il apparaît partout, sur les enseignes des restaurants,
sur les plaques d'immatriculation, en porte-clés, sur les T-shirts, et bientôt
dans nos sandwiches !
Les nasses à homard, les flotteurs colorés qui servent à les repérer
et dont on a fait des objets-souvenir.