Au pays des maisons rouges
Portland, Maine
La plus grande ville du Maine (64 000 hab.), mais pas sa capitale qui est Augusta, avec restos branchés et boutiques pour touristes, Portland qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme de la côte Ouest (Oregon), est évoquée par Douglas Kennedy dans "Les charmes discrets de la vie conjugale". La brique rouge est le matériau de prédilection pour la construction des immeubles, après un incendie qui détruisit la ville en 1866. Certaines rues sont pavées, lui donnant la patine d'une ville déjà un peu ancienne. La ville est policée, calme. les restaurateurs installent leurs terrasses pour le déjeuner. Il y a un petit port de plaisance et un vieux port. C'est une ville chargée d'histoires de batailles avec les Indiens et les Anglais.
Let's go to the beach !
La côte entre Portland et Boston nous laisse le choix des plages infinies de sable fin. L'atmosphère n'y est pas très différente des plages du Languedoc ou des Landes. Petites bourgades balnéaires avec magasins voués aux jouets gonflables et au kit du parfait maçon sur sable, petits snacks avec terrasses, boutiques de maillots de bain, etc... Les places de stationnement sont chères et les heureux propriétaires de maisons défendent leurs sorties de garage comme ils peuvent. Une dune couverte de joncs sépare les habitations de la plage et les protège du vent. Ce paysage nous est assez familier, à nous Français.
La prochaine fois fiston, j'te fais avaler ta planche !